Je suis allée voir Je suis un cyborg (I'm a Cyborg, But That's OK) au cinéma.
Je suis un cyborg - affiche
C'est un film coréen réalisé par Park Chan-wook (auteur, entre autre du triptyque sur la vengeance : Lady Vengeance, Old Boy et Sympathy for Mr. Vengeance dont je n'ai vu que Old Boy)…Mais cette fois-ci ce n'est pas le réalisateur qui m'a initialement motivée à aller voir ce film, mais l'acteur Jeong Ji Hoon, mieux connu sous le nom de Rain (Bi). Forcement, comme tous les asiatiques connu, il est acteur, mais aussi chanteur. Je l'ai découvert dans le drama Full House et, lorsqu'on suivait le parcours de Nino pour la promo de Lettres d'Iwo jima, Mabo a découvert qu'au Festival de Berlin il y avait non seulement Nino, mais aussi Rain, qui venait pour présenter ce film (ici, en présence de l'actrice Im Su-jeong et du réalisateur Park Chan-wook). Alors, on a donc patiemment attendu et l'annonce de la sortie de "Je suis un cyborg" en France nous a rempli de joie. Voila donc pourquoi j'attendais de le voir depuis presque un an maintenant.
Je suis un cyborg 2
Ce fut un bon petit film, très agréable, qui traite de la folie avec beaucoup de poésie, et je dois avouer qu'on a beaucoup rigolé (avec Côme, parque Mabo s'est empressée d'aller le voir à sa sortie). Park Chan-wook dit d'ailleurs s'être inspiré de Tim Burton, mais ça se ressent surtout pendant le générique de début accompagné de la musique qui ressemble vraiment a une composition de Danny Elfman (mais il ne se cache pas d'avoir demander à sa compositrice de s'inspirer du style de Eflman!)
Rain dans je suis un cyborg
Rain, avec ses mimiques de gamin alors qu'il est super grand et ses deux mèches en accroche-cœurs dressées sur le haut du crâne il est super craquant et l'actrice Im Su-jeong elle fait de sacrées têtes aussi, surtout avec ses sourcils décolorés qui lui donne un air surnaturel.
Je suis un cyborg 1

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Restons dans le cinéma toujours (je crois que je regarde pas mal de films en ce moment ^^), avec 46 Oku Nen no Koi, bizarrement traduit Big Bang Love, Juvenile A. C'est un film de Takashi Miike qui n'est pas encore sorti en France.
Takashi Miike réalise énormément de films dans des styles très différents. Parmi ceux que j'ai vu, je peux citer par exemple les très opposés Zebraman et Ichi the Killer.
46 okunen no koi - affiche 1 46 okunen no koi - affiche 2
Les deux affiches résument bien l'atmosphère du film. Sensible et cruel.

46 oku nen no koi est un film assez conceptuel qui traite de l'homosexualité. On y retrouve l'univers violent et torturé de Takashi Miike, mais aussi une touche fortement sensuelle et romantico-dramatique qui me plait bien (mais je suis une petite perverse c'est bien connu ^^)…Et je dois avouer que je voulais absolument voir Ryuhei Matsuda et Masanobu Ando se tourner autour.
Si j'avais déjà vu Ryuhei Matsuda dans Tabou (Gohatto en japonais, un autre film gay, à croire qu'il aime bien ça finalement :p) et jouer aussi le rôle de Ren dans le premier film de Nana, je n'ai vu Masanobu Ando que dans Battle Royale et je vais donc devoir combler cette lacune!! Car je dois avouer qu'il est très intéressant ^^;!
Tout comme Jun (Ryuhei Matsuda) j'étais fascinée par le tatouage qui apparaît et disparaît continuellement sur le dos et les bras de Shiro (Masanobu Ando).
46 okunen no koi - tatoo
Bref, ils sont vraiment beaux tout les deux dans ce film.
Par contre, je rappelle qu'il est très conceptuel. Le décor et les lumières font penser à un opéra moderne, la mise en scène est particulière, les coutumes des bouts de tissu arrachés (mais ça, c'est plutôt plaisant ^^) et je n'ai pas vraiment compris certaines métaphores chimérique tordues :p.

Voila pour les films que j'ai vus et appréciés récemment!