Vendredi soir sur ARTE y'avait Tracks qui parlait de musique (comme souvent) et de Polysics. J'ai bien aimé cette émission, j'ai bien aimé revoir le live de Polysics où j'étais, j'ai bien aimé la Reactable qui permet de faire de la musique et que seule Björk et les musées peuvent se payer (j'aimerais trop pouvoir l'essayer pendant 1h rien que pour moi), j'ai bien aimé l'invention d'un japonais fou (Toshio Iwai qui a fait Electroplakton sur DS), le Tenori-on et apprendre qu'il sera le 25 Juin aux Siestes Electroniques de Toulouse (je veux y aller, putain mais je ne pourrais pas à cause de mon boulot je suis dégoûtée >_< ), j'ai bien aimé le reportage sur la disco et découvrir le petit groupe Metronomy, bref, un bon petit numéro de Tracks…D'ailleurs, en ce moment, en voyant l'émission et son générique inchangé depuis près de 10 ans, j'en viens à me demander que sont devenus les gens ou les enfants que l'on voit dans ce générique vidéo…Ca m'intrigue vraiment!

* * *
Après Tracks donc, c'était le cycle du cinéma trash d'ARTE, et un film japonais… Ne sachant pas du tout à quoi m'attendre (mais en craignant toujours le pire à cette tranche horaire), j'ai donc découvert Elle s'appelait scorpion (titre original : 女囚さそり 第41雑居房) de Shunya Ito, et rien qu'avec le générique du début, en reconnaissant le morceau que j'adore Urami Bushi interprété par Meiko Kaji (l'actrice principal du film qui joue Sasori "scropion"), je me suis dit "Oh bon sang!! Ce morceau est dans l'O.S.T. de Kill Bill 2, ça veut dire que c'est forcément un des films cultes de Quentin Tarantino!"…Et c'est le cas. Et je n'ai pas été déçue!
Affiche : Elle s'appelait Scorpion
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film de 1972 qui dégage quelque chose de rare. Il est puissant et intrigant. Un film dur et violent mais aussi très poétique avec des images vraiment belles et surprenantes. J'ai donc appris que c'était le 2eme de la série des Scorpion, de la même trempe que les Baby Cart (que je n'ai toujours pas vu mais dont on m'a beaucoup parlé).

Lire la suite