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Mon papa m’a offert cette BD (un peu manga) pour Noël, qui raconte l’histoire de Julie Wallon, 17 ans, qui débarque au Japon sur un coup de tête.

Une histoire fraiche et mignonne qui parle de la découverte de ce pays radicalement différent. Forcément, ça appelle des souvenirs et ça fait écho à tout un tas de situations déjà vécues (pour quiconque étant déjà allé au Japon, ça c’est sûr).

Là où ça pèche un peu, c’est au niveau de l’histoire. Plus on en découvre, plus on se demande à quel point c’est auto-biographique ou non et les aventures rocambolesques de notre héroïne font très vite douter de la véracité de l’ensemble. En fait, il faut vraiment voir ça comme une fiction, car le co-scénariste est un garçon et a voulu faire une sorte de shôjo (manga pour fille) pour sa petite fille.
J’avoue que cela m’a un peu déstabilisé car, vu le début de l’histoire, je pensais que c’était plus un récit de voyage qu’autre chose. Les petits encarts explicatifs sur le Japon tout au long des différents chapitres est un drôle de parti pris également, car on ne sait plus trop si le livre s’adresse aux amateurs de manga (et dans ce cas, il peuvent se passer de ce genre d’explication) ou au contraire à tout le monde (et dans ce cas ce sont toutes les références manga, dans le dessin, les expressions et la trame globale qui sont un peu étranges).
Les phrases écrites (dans les bulles) en japonais tout au long du livre m’ont elles aussi un peu dérangé. Certes c’est pour bien nous faire comprendre la détresse du personnage, le fait qu’elle soit complétement perdue, “lost in translation”, mais bon, je trouve qu’il y-en a beaucoup et que pour ceux qui ne lisent pas le Japonais, ça fait un peu remplissage de case et ça n’aide pas trop.
Enfin, malgré tout c’est une histoire sympathique. Le dessin est vraiment mignon et appréciable aussi et j’étais contente de le lire car il m’avait intrigué en librairie.

Et puis, un papa qui va exprès au bureau de tabac de sa campagne perdue pour commander ce livre parce qu’il sait que ça fera plaisir à sa fille, qu’il le lit avant de me l’offrir et qui m’apprends que le marchand de tabac (étonné par cette démarche) l’a aussi lu avant de le vendre, ça n’a pas de prix ^____^!

Après les festivités, il est temps de sortir prendre l’air et se dégourdir les jambes, surtout quand la neige recouvre tout et offre un terrain de jeu géant.

Le paysage est complétement transformé sous son manteau blanc et les lieux qu’on connait bien se retrouvent métamorphosés.

La végétation elle aussi est différente et prend des allures de traits à l’encre de chine sur un parchemin blanc.

C’est chouette aussi de voir toutes les traces d’animaux dans la poudreuse, comme ça on sait que près de chez nous il y a, entre autres, des lapins, des lièvres, des renards et des chevreuils qui passent. Ca en fait du monde.

Bref, après s’être extasié sur le paysage et la beauté de la nature, il est temps de passer au choses sérieuses…La confection d’un vrai bonhomme de neige (ou plutôt 2, un grand et un tout petit tout mignon ^^)!

yay ce sont les plus beaux!! Je les aime :)

D’autres photos de cette chouette journée sur mon Flickr.

La veille de Noël au matin, on me réveille avec un “La neige, la neige, c’est tout blanc!”. Ni une ni deux, je saute de mon lit pour aller regarder par la fenêtre et me préparer à passer un Noël blanc, mon rêve de chaque année qui n’est pas si souvent réalisé. Ce qui est fou c’est que la neige n’était pas du tout au programme chez mes parents et que j’en avais eu suffisamment sur Paris, mais à croire qu’elle m’a suivi et je ne m’en plains pas, c’est tellement plus beau à la campagne!

Ce jour là, comme toujours, tout était prêt (ou presque) pour la fête du soir.
La couronne accrochée sur la porte d’entrée pour accueillir les visiteurs, le bouquet géant de Noël posé sur la table du salon.

Le grand sapin au milieu de la pièce, décoré et brillant…

…Et les cadeaux (le tas de cadeaux même ^^) posés au pied de celui-ci.

C’est tout joli et l’excitation grandie pendant qu’on emballe les derniers paquets, que le facteur apporte des colis de dernière minute et qu’on fait un peu de cuisine.
Puis on a allumé des bougies, plusieurs, et on s’est rassemblé autour du feu de cheminé et du sapin scintillant pour une soirée douce et agréable, un moment hors du temps qui n’arrive qu’une fois l’an et qu’on savoure à sa juste valeur.

On a ensuite bu et manger dignement (mais pas en quantité énorme finalement), on a ouvert des cadeaux, on a souri, écouté de la musique et on s’est fait plaisir. Encore un bon Noël de passé, dans un cocon douillet, avant d’aller se coucher.

Ce week-end je suis allée chez mes parents à la campagne. Un peu plus qu’un week-end en fait car ça a duré 4 jours! C’était calme et reposant comme toujours (à part que j’ai pas mal d’allergies qui ressurgissent (chat, poussière…) et qui m’empêchent un peu de respirer :/!

Il y avait de belles couleurs d’automne c’était très agréable. Les arbres roux, le soleil couchant et le ciel bleu.

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Je suis en retard dans le flot de posts et de choses que je veux raconter ici. Certaines choses ne sont plus vraiment d’actualité et pourtant, j’ai envie d’en parler quand même. Sans mon propre ordi, sans un endroit où ranger mes photos, sans les outils adaptés pour tout ça, ça devient pas si évident et ça demande beaucoup de motivation… mais ma motivation elle est un peu partie en vacances en ce moment :/.

Comme j’ai quand même plein de choses sans intérêt à raconter, je retrousse mes manches et je me lance! Go, go, go!

Ce week-end, j’ai fais un petit break et je suis allée chez mes parents à la campagne. Nature encore verte, beau temps, bon repas et retrouvailles étaient au rendez-vous et ça fait un bien fou ^___^!
Deux jours loin de la ville, deux jours pour prendre le temps et profiter des petits plaisirs simples de la vie, au calme.

Bien sûr, 11h de train aller-retour ça bouffe un peu le court week-end, mais j’en ai quand même profité!
Comme c’est la fin de l’été, il y avait encore des fleurs et des fruits. Ca mettait de la couleur dans la maison!

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Oulala, je n’ai pas posté ici depuis une éternité… Pas par manque d’envie, mais bien de temps!

En fait, pour être vraiment honnête, c’est plus mon esprit qui est occupé que mon temps (même si je suis pas mal occupée, ça pourrait être pire). Prendre un nouveau départ dans la vie c’est excitant, c’est vivifiant c’est super, mais c’est aussi extrêmement fatigant, surtout quand on enchaine les nouveaux départs comme moi. On doit tout changer à chaque fois et le peu d’habitudes rassurantes qu’on a pu prendre, on les laisse tomber pour passer à autre chose, pour commencer une nouvelle vie dans un nouvel endroit. Alors, même si j’aime tous ce qui m’arrive en ce moment, j’avoue que parfois nerveusement j’ai du mal à suivre, comme si ma tête était sous pression et qu’elle était prête à exploser.
Et le temps qui joue au yo-yo, un coup l’hiver, un coup l’été, n’aide en rien à stabiliser le tout ^^;!

Mais les choses prennent quand même forme petit à petit. Voici donc un résumé en image du long emménagement de notre nouveau chez-nous.

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Une petite semaine dans la maison de mes parents, ça ne fait pas de mal…

En vrac, on a fait un atelier de fleuriste avec ma maman. Cueillette de lilas, d’iris et de fleurs sauvages, puis confection de bouquets.

Puis, un atelier boulangerie : pains, tarte aux pommes, pains d’épices. Ca sent bon une fois sorti du four~

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Avant –> Après

Ensuite, j’ai fait pas mal de tri dans ma chambre d’enfant. J’ai notamment jeté une bonne partie de lettres/mots d’amours que j’ai reçues… Un bon tas.

Je suis une vraie briseuse de cœurs ^^;

J’ai dû aussi me séparer de ce tout petit manteau pour poupée que j’aimais tant. Le pauvre était tout mité T__T.

Ainsi va la vie et le temps, et on est obligé de faire du vide…

J’ai d’abord eu un pré-anniversaire entre amis.
A cette soirée, je n’avais pas revu certains d’entre eux depuis, au moins, 8 ou 10 ans ^^; Ca ne nous rajeunis pas…

Ce soir là, on a bien bu, on a mangé un bon repas préparé par MaNo et on a englouti 24 macarons ultra raffinés de chez Pierre Hermé. On a même pu jouer à un blind-test en les dévorant car ils avaient des goûts aussi originaux que :  “Wasabi/Fraise”, “Jasmin”, “Caramel au beurre salé” ou encore “Vinaigre Balsamique/Fraise”, j’ai été gâtée et c’était très bon!

On a même décimé une famille de lapins, les pauvres, mais ils étaient si appétissants qu’on n’a pas pu résister…

Pour finir en beauté, champagne et un gâteau super délicat à la rose, framboise et litchi de la même boutique que les macarons. Grande classe!

~ ~ ~

Plus tard, on est passé à la vraie fête! Celle le jour même, avec les cadeaux et tout :).

Il y avait de jolies fleurs de printemps dans la maison, le traditionnel gâteau avec les bougies…

…Pas de confettis (trop de ménage à faire après sinon ^^)… Mais des serpentins colorés pour égayer la fête, et même une bouteille de vin de mon année de naissance!!!
On ne s’est pas moqué de moi! (Oui, je suis née avant les années 80, comme ça j’ai pu bien en profiter :p).

Voici un petit aperçu des nombreux cadeaux de bon goût que j’ai reçus à cette occasion. Je suis bien contente, que des choses que j’aime ^__^ ♥!

Merci, merci! C’était bien sympa tout ça :)

En Novembre 2009 donc, avec ma maman, on a passées 5 jours à Kyoto. 5 jours bien replis dont voici les récits détaillés et chronologiques :

- 1er jour – Arrivée et visite du château de Nijo
- 2ème jour – Jour de pluie (Gion, sanctuaire Yasaka, Kennin-ji et repas) & Après-midi de pluie (Kawai Kanjiro, café et Kiyomizu-dera de nuit)
- 3ème jour – Fushimi Inari & Tôfuku-ji (gare de Kyoto et Takoyaki)
- 4ème jour – Arashiyama (Fôret des singes, bambouseraie et Matsukaze)

Et enfin le dernier jour donc.
Après avoir fait le check-out de l’hôtel, on a laissé nos sacs dans le hall jusque dans l’après-midi moyennant 100 yen par bagage.
On a ensuite pris le bus jusque dans la vieille ville de Kyoto. Il faut dire qu’on était bien fatiguées des journées précédentes, des mauvaises nuits dans le bruit (malgré les bouchons d’oreilles) et des 6 à 8 km de marche par jour!

Ce jour là donc, on avait rien prévu de spécial à part une petite promenade en ville, faire un peu de shopping, manger etc… Une dernière journée un peu tranquille en somme.

On s’est d’abord promenées dans les ruelles couvertes de Kawaramachi. C’est un vrai labyrinthe rempli de magasins en tous genres qui vendent tout et n’importe quoi mais le plus souvent des habits. Un vaste Shoutengai comme je n’en avais jamais vu. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment pensé à faire des photos car j’étais fatiguée ^^;

Dans cette vaste ville marchande, on est tombées par hasard sur un vendeur de vieilles estampes tirées de livres de calligraphie. Il faut dire que mon papa m’en avait demandées il y-a longtemps mais que jamais au Japon je n’en avait trouvées. C’est donc un magasin assez unique en son genre et nous étions toutes contentes d’être tombées dessus en flânant!

Daishodo à Kyoto donc.

On a regardé un moment tout ce qu’ils proposaient et on s’est finalement décidées pour cette petite estampe toute mignonne de Kono Bairei, un des maîtres de l’estampe naturaliste.

Un détail de nature en gros plan avec une petite araignée (mon papa aime bien l’étude des insectes et les plantes).
On l’a donc achetée, puis cachée jusqu’à Noël et c’est ma maman qui l’a offert à mon papa à ce moment là :).

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Ce matin là (en novembre 2009 toujours, avec ma maman), on est allées à la gare pour aller à Arashiyama.
Ce coin de Kyoto (enfin, un peu en dehors de la ville) je l’ai découvert par hasard sur internet et j’avais envie de le visiter, seulement bizarrement, alors qu’avant tout le monde s’en foutait, depuis peu, c’est devenu l’endroit à la mode où tous les touristes se doivent d’aller, évidement.

Sur le chemin, on a déjà croisé un bon présage, le kanji d’Arashi affiché dans la cour pour le festival d’un collège.

En fait c’est une référence au groupe Arashi (oui, ils sont partout ^^) et ça tombait plutôt bien pour une journée où on avait décidé d’aller à Arashiyama (嵐山 littéralement : “la montagne des tempêtes”, oulala ça fait peur ^^).

On est donc arrivées sur place en fin de matinée.
Ce qui est très représentatif d’Arashiyama, c’est avant tout son pont, le pont Togetsukyo qui passe au dessus de la rivière Hozu-gawa.

C’est vrai que l’endroit est plutôt joli, avec la montagne juste derrière.
Un peu partout autour de la rivière il y-a aussi de nombreux canaux ou plans d’eau.

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