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Par un beau week-end de Mars (oui, je suis un peu en retard dans le récit de mes week-end…désolée), ma copine Mashenka m’a fait découvrir quelques jolis coins de Paris et on a flâné par-ci par-là.

Après être allées faire un tour près des bouquinistes du bord de Seine, on est allées manger une délicieuse glace (figue, pistache et je ne sais plus quoi… noisette peut-être…trop miam en tout cas, même si je n’ai pas de photo!).

Les arbres étaient en fleur et les passants de sortie.

On léchait nos glaces et les vitrines (on dit “faire du lèche vitrine” mais en vrai on ne faisait que les regarder, parce que sinon c’est dégueu hein :p) et on se promenait tranquillement.

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Indépendamment de Pixiv (dont je parlais dans ce post), j’ai découvert des artistes en trainant sur internet (comme souvent). Certain sont de vrais coups de cœur, d’autres sont intéressants, mais quoiqu’il en soit, je leur trouve toujours quelques chose de spécial, suffisamment spécial pour en parler ici!

Cornacchia est une artiste Russe dont l’univers est très influencé par les contes de fée et surtout l’ambiance Héroic Fantasy classique je dirais.

Je ne suis pas ultra fan de tout ce qu’elle fait (souvent des femmes nues ou du genre), mais il y-a vraiment quelque-chose qui ressort de ses œuvres d’assez inexplicable. Ses personnages sont flippants mais j’aime assez l’atmosphère générale malgré tout, les couleurs, l’ambiance sombre, les détails et les décors.

En fait, j’ai surtout du mal avec ses personnages de femmes, et ses situations ou ensemble un peu kitch, mais il y a incontestablement quelque-chose que j’apprécie dans ses dessins (et montage photo).

Cornacchia = Corneille noire.
Ses œuvres sont très gothiques, sombres et magiques, et même si je n’aime pas tout, j’aime bien certaines de ses créations donc voila…

Site officiel  de Cornacchia :  http://cornacchia.ru

2011 est une année qui commence vraiment bizarrement…

On dirait que c’est la fin de beaucoup de choses, et je ne sais pas si derrière tout ça il va y avoir un renouveau. Il y a toujours un renouveau, une renaissance ou un changement après la fin de quelque chose, mais ce n’est pas toujours évident, ni voulu ou prévisible.

Mon chien est mort en fin d’année dernière et tout récemment, mon chat l’a suivi.
Je suis triste, même si je sais qu’ils ont eu une longue et belle vie (dans les 15 ans ce qui est beaucoup), mais en même temps avec eux, vient la fin d’une époque, la fin de l’image rassurante de mes parents et de leurs animaux dans leur petite maison au fond des bois.
Maintenant il n’y a plus d’animaux et le temps file, les choses changent, les gens vieillissent…
Comme on dit, tout a une fin dans ce monde, certaines choses disparaissent, d’autre viennent au monde. Les choses changent tout simplement mais même ne le sachant, ça ne veut pas dire qu’on ne ressent pas de tristesse quand un changement survient.

Et puis il y a le Japon ou plein de choses ont été détruites, ou des gens sont morts, ou tout est chamboulé. Il y a mes amis qui ont quitté ce pays meurtri et qui sont rentrés, souvent prématurément, en France, il y a ceux qui sont restés et, bien sûr, il y a les Japonais qui ne peuvent pas partir car personne ne fuit de chez-lui.
Maintenant on a peur pour la radioactivité, mais en même temps, tant que les conséquences ne sont pas immédiates, l’homme ne se fait jamais trop de soucis : “on verra bien” qu’il pense. Drôle de mentalité. A croire qu’on ne se souci jamais vraiment du futur.

On ne peut rien faire contre tout ça, on ne peut pas arrêter l’eau qui avance et détruit tout sur son passage, tout comme on ne peut pas arrêter le fil de la vie qui suit sont cours.

Parfois quand même, on peut faire certains choix, et il faudrait faire les bons un peu plus souvent.

Si vous avez une chatte et que vous décidez de lui donner la pilule pour éviter les portées de chatons, réfléchissez-y à deux fois. Ma chatte est morte d’un cancer provoqué par la prise de pilule. Cette maladie était horrible, affreuse, et elle a souffert de tumeurs mammaires, de nécroses contre lesquelles on ne peut rien. Elle avait comme un organe entier qui sortait de son ventre et l’ensemble s’est finalement propagé en un cancer généralisé. Elle a perdu beaucoup de poids, s’est affaibli et est morte malgré tous les soins qu’on a pu lui donner. Je ne souhaite à personne (et a aucun animal) de vivre ça. donc ne donnez pas de pilule à votre animal, même si, comme nous, vous pensez bien faire en lui évitant une opération et en suivant les conseil d’un vétérinaire (il y a 15 ans, on était moins bien informés sur les dangers que maintenant il faut dire…).

Le chat au soleil, le chien dans son panier.
Adieu.

J’ai toujours aimé Beatrix Potter et ce genre de dessins très british.
Les animaux mis en scène de cette façon, les dessins crayonnés bourrés de détails, tels de vieilles illustrations de livre de botanique ou de naturaliste (c’était aussi son métier) et cette magie, cette poésie des jardins fleuris et des logis où il font bon vivre en famille.

Peter Rabbit, Benjamin Bunny et les autres ont bercé mon enfance, ou, en tout cas j’ai cette impression.
J’aime beaucoup son univers et j’ai d’ailleurs envie de voir le film qui parle de la vie de cette dame. Bientôt…

* * *

Récemment j’ai découvert Jill Barklem que je ne connaissais pas, mais dont les œuvres me semblent tellement familières! finalement j’ai peut-être lu certains de ses livres dans mon enfance (ou pas, peut-être que c’est juste le genre de style que j’aime).

Ses œuvres sont plus récentes et dates des années 80 mais on sent la longue tradition Anglaise derrière tout ça. Certes, c’est moins épurés que le style de Potter, mais les similitudes sont nombreuses malgré tout et j’aime ce style et les nombreux détails des décors.

Je pense que, dès que j’en aurai l’occasion, ce genre de livres illustrés (des deux auteurs) vont prendre leur place dans ma bibliothèque. Parce que j’aime ça, rien de plus.

Lundi 3 janvier 2001

Voila, le dernier jour de notre petit voyage à Londres.
Ce jour là, on part de l’hôtel avec nos sacs vers 10h et on prend le train, puis le bus puis à nouveau le train (comme les jours précédents), un changement, puis un deuxième, et nous voila loin, loin en banlieue.
On a décidé que, pour ce dernier jour, on allait dépenser ce qu’il nous reste de sous au Who Shop, le magasin consacré à Doctor Who (la série).
On marche, on a du mal à trouver car c’est un peu loin et que nos sacs à dos nous encombrent un peu et on fini par trouver!
Hélas, immense déception, c’est fermé!!! On avait pourtant envoyé un mail une semaine avant et le gérant nous avait affirmé que ça serait ouvert ce lundi. Mais bon ce sont des choses qui arrivent après tout.

Rémy est très déçu!! Surtout qu’on a acheté aucun goodies Doctor Who de tout le séjour pour avoir le choix dans ce magasin précis. Tant pis…

Déçus, on a pris le bus et on s’est arrêté pour prendre un petit déjeuner sucré (ras le bol des haricots). Un petit déjeuner mignon qui nous a remonté le moral.

Des donuts, un gingerbread man (bonhomme pain-d’épice) et des boissons chaudes.

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- Narnia (DVD)

Bon, j’ai dit Narnia car le vrai titre : Le Monde de Narnia : Chapitre 1 – Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique est un peu long ^^;!
Je n’avais jamais vu (ni lu) les Narnia mais ça me fait envie depuis quelques temps, surtout depuis que j’avais vu une scène du film à la télé au japon (en doublé japonais, horrible ^^). Je voulais aller voir le 3 au cinéma donc je me suis lancée et j’ai enfin regardé le premier volet de la saga.
C’est plutôt sympa, mieux que ce que je pensais à première vu (lorsque j’avais vu la bande-annonce du premier pour sa sortie au ciné, ça avait l’air bien niais…). Les images, costumes, ambiances, décors sont vraiment jolis et réussis. La musique est envoutante, juste comme il faut, et on se laisse facilement entrainer dans ce conte de fées. Rien de bien exceptionnel dans le scénario et en général pour ce film, mais un tout plutôt sympathique.
Bon par contre, la 3D (effets numériques) ce n’est pas toujours une réussite et les animaux qui parlent sont trop nombreux (et pas très bien réussis) et gâchent un peu le tout. D’ailleurs C.S. Lewis, l’auteur des livres, avaient refusé toute adaptation cinématographique de son œuvres (notamment jusque dans son testament) de peur que les animaux parlants ne deviennent ridicules (il n’avait pas tort).
Je dois maintenant voir le reste de la saga, en tous cas, les livres me font sacrément de l’œil (mais en ce moment j’ai toujours envie de lire! Où va le monde huhu ^^).

- Je suis une légende (TV)

J’ai enfin vu ce film (grâce à TF1 et ses horribles pubs toujours malvenues!).
Tout ce que je savais du film c’est qu’il s’agit de Will Smith seul dans New York et qu’il a un chien. Bon ça résume pas mal le film mais il y a quand même d’autres choses importantes dans l’histoire qui, au final, s’apparente plus à un film de zombies qu’à une grande et belle quête solitaire.
Le film est mieux que ce à quoi je m’attendais, pas non plus le film du siècle ni rien de bien original, mais c’est sympa. J’avoue que je préfère tous les passages ou Robert Neville (Will Smith) est seul dans sa vie au quotidien, vie qu’il a organisée à sa façon pour ne pas devenir fou, comme tous les hommes qui se retrouvent seul, que ce soit sur une île déserte ou dans une ville vide, que les passages d’actions pures ou les scènes qui filent la frousse. Le tout est plutôt correcte et classique, sans grande surprise, Will Smith est plutôt convainquant dans son rôle, c’est peut être la première fois que j’apprécie un des personnages qu’il interprète. Par contre, les effets en 3D ne sont pas formidables, certains animaux sont même carrément ratés, et le tout manque quand même sacrément de profondeurs et de finesses, comme trop souvent avec les films américains. Dommage!
Ce n’est pas transcendant, mais certaines scènes valent le coup et le film se laisse regarder.

Après les festivités, il est temps de sortir prendre l’air et se dégourdir les jambes, surtout quand la neige recouvre tout et offre un terrain de jeu géant.

Le paysage est complétement transformé sous son manteau blanc et les lieux qu’on connait bien se retrouvent métamorphosés.

La végétation elle aussi est différente et prend des allures de traits à l’encre de chine sur un parchemin blanc.

C’est chouette aussi de voir toutes les traces d’animaux dans la poudreuse, comme ça on sait que près de chez nous il y a, entre autres, des lapins, des lièvres, des renards et des chevreuils qui passent. Ca en fait du monde.

Bref, après s’être extasié sur le paysage et la beauté de la nature, il est temps de passer au choses sérieuses…La confection d’un vrai bonhomme de neige (ou plutôt 2, un grand et un tout petit tout mignon ^^)!

yay ce sont les plus beaux!! Je les aime :)

D’autres photos de cette chouette journée sur mon Flickr.

Ce week-end je suis allée chez mes parents à la campagne. Un peu plus qu’un week-end en fait car ça a duré 4 jours! C’était calme et reposant comme toujours (à part que j’ai pas mal d’allergies qui ressurgissent (chat, poussière…) et qui m’empêchent un peu de respirer :/!

Il y avait de belles couleurs d’automne c’était très agréable. Les arbres roux, le soleil couchant et le ciel bleu.

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C’est l’automne et il pleut.
Les bâtiments sont détrempés, les vitres ruissèlent. Ce n’est pas un temps à mettre une plante dehors.

Il pleut et tout est mouillé.
On a pas envie de sortir et la pluie continue de tomber. Le vent se lève, les arbres se tordent et les feuilles tombent.

Et pourtant, durant une de ces journées pluvieuses, j’ai du traverser la ville. Le vent tordait mon parapluie et les gouttes gelées venaient s’écraser sur mon visage.
Heureusement, au bout de ce long périple, m’attendait un délicieux brunch entre amis.

Au fur et à mesure que les invités arrivèrent, le buffet s’est épaissi, si bien qu’à la fin on a pas pu tout manger tellement il y avait de victuailles.

C’était très revigorant.
Le chat, lui, bien loin de tous ses tracas d’humains, ne pensait qu’à jouer avec sa balle.

Puis, il a fallu affronter le mauvais temps dans l’autre sens pour rentrer…

* * *

Quelques jours plus tard, comme il pleuvait toujours et qu’il faisait froid, on a mangé une délicieuse raclette à la maison. Miam!

Vive les patates, le fromage et la charcuterie \o/! Ca réchauffe!

Depuis, les nuages se sont un peu levés et on a eu droit à un coucher de soleil prometteur où le ciel chargé de pluie s’est finalement coloré de rose et d’ocre.

Peut-être que le temps sera un peu plus clément dans un futur proche… Ou pas.

- On a revu Ratatouille, mais pas sur TF1, on l’a regardé en V.O. le lendemain en Blu-ray ^__^!
Ce n’est vraiment pas mon Pixar préféré mais il est quand même bien foutu et Rémy est fan du rat qui a la même nom que lui :p.

- Le Royaume de Ga’Hoole – la légende des gardiens (cinéma)

Avant de parler du film en lui même, parlons d’abord de ce qu’il y avait autour du film.
Comme Le Royaume de Ga’Hoole est un film de la Warner Bros., on a eu droit à 3 minutes de Bip Bip et Coyote en 3D avant la projection ^^;
En fait on y a même eu droit 2 fois parce que le film se lance juste après et il était en V.F. alors qu’on est allé à une séance en V.O. -__-. Il faut dire que c’était gênant, surtout que devant nous il y avait un sourd-muet et ses amis et que le pauvre n’aurait pas pu suivre le film en VF. Donc son ami est allé gueuler (ou demander gentiment) et ils ont relancé le film… Mais il n’y a pas d’avance rapide sur les bobines de film et on a revu Bip Bip et le Coyote…

Pour ce qui est du film en lui-même, moi je l’ai trouvé… chouette (huhu, je n’ai pas pu m’en empêcher ^^).
Bon il faut dire que visuellement c’est magnifique et très réussi. C’est beau, c’est grandiose, ça en met plein la vue avec pas mal de scènes de vol et de grands moments d’animations sublimés en musique. Les chouettes sont traitées de manière réaliste (ce qui peut plaire ou déplaire, moi justement ça m’a plu, Rémy, lui, n’a pas apprécié), mais il faut dire qu’à la base j’aime les chouettes et le hiboux et que là, plusieurs espèces sont représentées, ce qui donne un aspect plus crédible au film.
Mais attention, l’histoire est très très sombre et, je pense, que ça peut même faire un peu peur aux enfants. Y’a pas vraiment de gags ou de passages vraiment mignons, c’est plutôt une grande épopée chevaleresque.
Alors, le petit hic, c’est que, du coup, ça fait plus penser à un film genre le Seigneur des Anneaux qu’à un conte pour enfant (surtout certains passages qui y ressemblent pas mal, les casques et le royaume des méchants qui y font beaucoup penser…). L’histoire n’est pas très originale et certains revirements de situation complétement prévisibles et exagérés, mais j’ai passé un bon moment et je n’en attendais pas vraiment plus ^__^!
Je pense qu’il y aura éventuellement une suite.
En tous cas, le générique de fin est vraiment super beau! Ils se sont servi de la 3D, mais pas comme on a l’habitude de le voir avec, à chaque fois, des objets qui semblent sortir de l’écran, là ils ont plutôt joué sur la profondeur et ça rend très très bien. On a donc toute l’histoire du film rejouée en accéléré à la manière des théâtres d’ombres, l’écran fait office de vieille toile de jute et la lumière et les marionnettes derrière on vraiment l’air d’exister grâce à la 3D. C’est du plus bel effet.

- Biutiful (cinéma)

Rien à voir avec le film précédent.
Biutiful est un film hispano-mexicain très sombre. Il faut dire que les espagnol ont souvent un gout très prononcé pour le drame au cinéma (par exemple Cría Cuervos, auquel ce film m’a fait penser).
Ce film nous met face aux réalités quotidienne qui dérangent : la pauvreté, la vie difficile, l’exploitation, la séparation, le malheur, la mort, toute une brochette de joyeusetés en somme ^^;. Mais il y’a aussi un coté poétique et plutot beau tout au long de l’histoire, “Biutiful” écrit ici comme ça se prononce, révèle la simplicité des choses.
Ce qui est fou, c’est que Javier Bardem porte le film à lui tout seul (et il a bien mérité sa palme d’interprétation masculine à Cannes). Il est toujours juste et émouvant.