- J’ai lu Orgueil et Préjugés.
J’avais envie de lire ce livre surtout parce que je sais que c’est une histoire culte, comme pas mal de romans de Jane Austen d’ailleurs, et que mes copines m’en ont souvent parlé aussi.
On me l’a alors gentiment prêté et j’ai mis un point d’honneur à le lire assez vite (même si ça m’a pris 7/8h en tout au final)…
Et puis, surtout, j’avais envie de voir les films ou les adaptations APRES avoir lu l’histoire.
- Les Moomins et la chasse à la comète (cinéma).
Pour ceux qui ne le savent pas, je suis fan des Moomin!!
Il a fallu se lever un samedi matin pour aller voir ce film et on était 6 dans la salle dont 3 enfants. Rien de plus normal, ça s’adresse aux enfants!
Le film est étrange, mais voir une animation (en stop motion) à l’ancienne (et ses défauts) ça fait quand même bien plaisir. Ici, on a un mélange de dessins, personnages en mousse/laine, et parfois un peu de 3D. Esthétiquement c’est plutôt joli, ça manque quand même de musique et le rythme est parfois un peu lent. Ca fait bien plaisir de retrouver les personnages (Moomin, Sniff, Pipo, qui est ultra moche dans ce film, et même les Hatifnattes, les petits fantômes bizarres).
Si l’histoire démarre assez normalement, avec des aventures et pas mal d’explications pour les enfants, la deuxième partie du film part un peu plus dans l’absurde et le n’importe quoi.
Le narrateur, Max von Sydow (acteur qui a fait ses preuves), nous raconte toute l’histoire avec un drôle d’accent charmant!
C’est un film très spécial, à l’image des BD Moomin et de la chanson de Bjork qui accompagne le film.
En tout cas j’étais contente de le voir!
- Philibert (cinéma)
On est allé voir Philibert (ou : Les aventures de Philibert, capitaine Puceau) dès le jour de sa sortie.
Le film est plutôt sympa, une “charmante couillonnade” j’ai envie de dire. On retrouve ici vraiment les films d’époque de cape et d’épée et l’humour n’est pas une débauche de gros gags lourds, mais plutôt des touches rigolotes, voire parfois franchement absurdes par-ci par-là. L’histoire est bien menée, les décors et les couleurs sont ultra kitschs et les répliques assez drôles. En fait, pour moi l’aspect comédie de ce film (c’est quand même une parodie) et les passages que j’ai préférés, ce sont juste les traits propres au film héroïques de cape et d’épée ou de pirate qui sont repris et simplement vraiment exagérés. Ainsi, une amitié “viril” entre des hommes en collants et en chemise bouffante, la même qu’on trouvait déjà plutôt ambiguë à l’époque, est ici carrément accentuée et provoque facilement un fou rire. Les combats épique, les chevaux en accélérés, les fleurs disposées au bord des chemins, les verbes en vieux Français et tous les codes de ce genre de films sont bien respectés. On sent bien que le scénario est écrit par le même scénariste qu’OSS 117, c’est le même genre de “parodie” ou reprise d’un genre précis de film qui est bien ficelée.
Quant aux acteurs, Jérémie Renier dans le rôle de Philibert est très bien en blond innocent (et puceau) quant à Alexandre Astier, c’est avant tout pour lui que je suis allée voir le film, donc voila ^__^!
- Sucker Punch (cinéma)
Le film qui divise les foules.
Pour ma part j’ai quand même bien aimé, malgré tous ses défauts. Et il y a une raison simple à ça… Je dois dire que c’est tout à fait le genre de film que j’imaginais dans ma tête quand j’avais 17 ans et rien que pour cette joie de voir enfin sur grand écran mes fantasmes d’ado, ça valait le coup. Oui, moi aussi j’imaginais une fille ultra forte (parfois c’était moi, ne nous voilons pas la face :p) en costume de sailor en train de rosser des méchants à coup de sabre dans la neige et, même, de sauter dans les airs, puis de faire des pauses classes. Dans Sucker Punch, le tout est remarquablement rythmé par la musique de la fin des années 90 qui m’a vraiment fait faire un vrai bond en arrière. Un des main theme : Army of me de Bjork n’a fait que renforcer cette impression car j’adore cette chanson et je l’ai souvent écouté très fort dans mon casque en m’imaginant des tas d’images folles.
Par contre, Je dois dire que dans ma tête y-avait aussi des garçons (asiatiques) en costume de lycéen, faut pas déconner ^^;. Bref, arrêtons là mes fantasmes de jeunesse et revenons un peu au film :).
Alors ok, on peut reprocher à ce film son manque de scénario, sa longueur, ses scènes abusées, qui se succèdent et se ressemblent souvent, ses ralentis trop utilisés et le coté “clip vidéo” trop présent. En effet, Zack Snyder s’est fait plaisir et ça se sent (je le soupçonne d’être un peu un otaku sur les bords). L’ensemble ressemble plus à un gigantesque fan-service très esthétique et visuel mélangé à une débauche d’effet qu’à un film solide. Il a quand même réussi à nous caler des influences de manga, d’anime, de jeux vidéo, de clip, des magazines, de BD et tout ça dans son film. Pour moi, la scène d’intro, sans parole est vraiment réussie et certains effets sont aussi vraiment bluffants. Le reste est grisant et permet de passer un agréable moment. Par contre, les balles en rafale au ralenti, genre Matrix revival, c’est juste plus possible…
Emily Browning (qu’on avait vu dans Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire) et sa tête de blonde ultra candide (de Babydoll quoi) tiens bien son rôle d’innocente, bien que ses lèvres de canard et ses faux cils m’aient un peu agacée.
En tout cas, qu’on aime ou qu’on aime pas, c’est quand même un film à voir au cinéma!
- World Invasion : Battle Los Angeles (cinéma)
Après avoir vu la bande-annonce, je ne m’attendais pas a un film exceptionnel, mais je pensais qu’on aurait droit à une sorte de mélange entre District 9 et Cloverfield (en un peu moins bien)… Un bon film catastrophe avec des extraterrestres, alors pourquoi pas…
En fait c’était pire que tout ce que j’avais imaginé. Des personnages présentés en 30 secondes en intro du film (quand leur nom s’affichait, je croyais même que c’était le générique et je ne faisais pas attention), puis, un mini mystère pas trop mal au début sur l’arrivée des aliens… Et en fait, dès qu’il posent un pied sur terre (dans l’eau en fait), ça devient nul à chier.
Aucune subtilité, les personnages sont inintéressants au possible, que des moments héroïques insupportables, des phrases chocs, aucune émotions et surtout, ça n’a rien d’un film sur une invasion extraterrestre, c’est juste un film de guerre mal fait (car certains films de guerre sont bons). Bref, j’ai cru voir une pub pour la U.S. Army (les Navy) de 2h.
Ca tire dans tous les sens pendant 90% du film si bien qu’on s’ennuie complétement, les dialogues m’ont donné envie de partir de la salle, les rares moment d’humour on accentuer cette envie de fuir, les phrases chocs des soldats m’ont horripilé tout le long du film, bref, un gros navet!!
- Fighter (cinéma)
Fighter est un bon film, bien fait et qui mérite toutes ses récompenses.
Le thème, issu d’une histoire vraie, nous entraine au cœur d’un famille très spéciale de 9 enfants, dont les deux seuls garçons (au milieu de leur 7 sœurs) sont boxeurs. Même sans être vraiment fan de boxe, l’histoire est suffisamment prenante pour créer un tout intéressant et captivant.
L’Amérique (profonde) des années 90 y est très bien retranscrite (le téléphone mural dans la cuisine avec un fil de 10 mètres, les vieux interphone, les voitures de l’époque, les vieille caméras, les habits et surtout les coupes de cheveux sont magiques), les acteurs ont fait un excellent travail et sont même parfois méconnaissable. Ainsi, voir Christian Bale (d’habitude si classe, surtout dans le rôle de Batman) incarner ici un boxeur toxico accro au crack complétement défait, ça n’a pas de prix!
Mark Wahlberg j’ai toujours cru que c’était Matt Damon (pour moi c’est le même acteur), jusqu’à ce que je me rende compte hier, que ce n’était pas la même personne ^^;. Super. Ceci dit, il parait que Mark Wahlberg a renoncé à son salaire pour que le film voit le jour donc, respect!
Certains personnages, tel que les 7 sœurs inimitables, jouent apparemment ici leur propre rôle, ce qui m’impressionne beaucoup!
Bref, Fighter c’est simple et sans prétention, c’est prenant, ça sonne juste et c’est tout simplement un bon film.
- Paul (cinéma)
Malgré la bande-annonce qui ne faisait vraiment pas envie (comme souvent, d’autant plus quand il y-a des gags), ce film est, en fait, plutôt drôle.
Forcément, quand on connait Simon Pegg et Nick Frost, le duo de héros (et surtout de scénaristes) déjà excellents dans Shaun of the Dead et Hot Fuzz, on se doute un peu à quoi s’attendre.
Paul c’est donc plutôt rigolo, parfois lourd, mais il y a de très bons points dans ce film. Déjà le fait que se soit bourré de références plutôt geek (mais pas que), ou à des films, de la musiques, de la science-fiction etc… Il y-en a énormément et tout le monde ne remarquera pas forcément les même.
L’univers “geek” est bien présent, sachant que le film commence au Comic-Con on n’est pas déçu par la suite.
Ce qui est très fort aussi, c’est le fait que se sont deux Anglais en plein roadtrip dans l’Amérique profonde et qu’ils se permettent donc de pouvoir critiquer ouvertement certains traits typiquement Américain avec humour et dérision.
Il y-a aussi un caméo qui vaut le coup d’œil, comme dans Zombieland (mais je n’en dirait pas plus pour garder la surprise) !
Bref il y a du bon et du moins bon dans ce film, mais rien que pour l’humour très British, le duo de héros et les 3000 références vraiment très bien intégrées à l’histoire, il faut voir cette comédie.
- Never Let Me Go (cinéma)
Je ne savais pas grand chose sur ce film, à part que c’est l’adaptation d’un roman que certains de mes amis adorent, et que les acteurs me plaisent bien : Carey Mulligan et Andrew Garfield qui ont tous les deux joué notamment dans Doctor Who et Keira Knightley.
Le film est très Anglais conventionnel je trouve. Le rythme, les images et la musique sont lents, contemplatifs, ce qui procure une forte impression de mélancolie, voire de tristesse. Certains plans, souvent presque inutiles, un peu comme des plans de coupe, sont très beaux, emprunts de calme et de sérénité, alors que le fond de l’histoire ne l’est pas vraiment. Cela créé un beau contraste entre la dureté de la vie des héros (que l’on découvre petit à petit) et la douceur de certaines images. On a là une bonne réflexion sur la science (en toile de fond), l’amour et l’amitié (au premier plan) et surtout sur le temps et sur comment (bien) l’employer au cours de sa vie.
L’ensemble ne m’a pas déplu, même si j’ai trouvé ce film un peu spécial et que j’ai eu un peu de mal à bien entrer dedans. En tout cas, ça m’a donné envie de lire les romans de Kazuo Ishiguro, romancier britannique d’origine japonaise, et auteur de Never Let Me Go (Auprès de moi toujours).
Cette année, tout le monde le dit, c’est l’année “Portman”. Elle est partout, à l’affiche de plusieurs films, elle est l’égérie de Dior, enceinte, épanouie, radieuse elle rafle toutes les récompenses, bref, 2011 commence fort pour elle!
- Black Swan (cinéma)
Le film qui a le plus de succès en ce moment, les séances sont toute archi pleines et c’est presque difficile d’aller le voir.
Tout ce que je savais sur Black Swan c’est que c’est un film avec Nathalie Portman et qui parle de la danse classique. J’avais aussi vu l’affiche et constaté qu’il avait du succès, rien de plus.
C’est un film difficile à regarder, dur psychologiquement parlant, et Nathalie Portman mérite amplement son Oscar pour ce rôle car elle tient tout le film à elle seule. Quel plaisir de la voir dans un role pareil et de voir la grande actrice qu’elle est!
Par contre, outre le fait que le film soit très bien fait et qu’il nous tient en haleine, il a aussi un coté extrêmement dérangeant auquel je ne m’attendait pas vraiment. J’étais tendue tout le film (certains ont carrément quitté la salle après certaines scènes) et je dois avouer que j’ai très très mal dormi la nuit suivante. C’est le genre de film physiologique à la David Lynch qui me retourne le cerveau et me plonge dans un état cauchemardesque pour un moment.
Bref, un film réussi, prenant, mais aussi dérageant, il faut juste être prévenu.
- Sex friends (cinéma)
Dans un tout autre registre, mais avec Nathalie Portman toujours, une comédie sentimentale moderne.
Le film est sympa, les deux acteurs principaux (Natalie Portman, Ashton Kutcher) sont beaux, c’est frais, divertissant et marrant. Je n’en attendais pas plus ni moins de ce genre de comédie à l’eau de rose, donc j’ai passé un bon moment. C’est un peu les versions revisitées des années 2000, des films avec Julia Roberts et… Et Hugh Grant (beurk) ou Richard Gere (vieux beau). La vision du “couple” est beaucoup plus actuelle, les attentes de chacun aussi, donc notre génération peut plus s’identifier aux personnages, car j’ai l’impression que les garçons comme les filles peuvent entrer dans ce genre de film sans problème, alors qu’il faut bien l’avouer, Pretty Woman c’était essentiellement QUE pour les filles : entre nous, quel homme pourrait s’identifier à Richard Gere, sérieux?!
Un bon divertissement.
Après avoir parlé de tout en tas de films pourris, et un mois de janvier sans vraiment aller au cinéma, on s’est rattrapé dernièrement, surtout qu’avec les oscars, ce mois de février a été chargé en bons films!
- Le discours d’un roi (cinéma)
Un très bon film dont la synthèse de l’histoire ne tient pourtant qu’en une seule ligne et que le titre résume très bien. D’après l’histoire vraie du Roi George VI d’Angleterre qui, malheureusement, bégaye et a donc toutes les peines du monde à parler, surtout en public. Rien de plus et pourtant, le film est très prenant et émotionnellement très fort. Très bien filmé, avec une très belle photographie, au ton juste et interprété par des acteurs brillants, il mérite ses nombreuses récompenses aux Oscars et aux Golden Globes.
C’est agréable de voir une autre image de la monarchie guindée Anglaise, de voir leur coté humain simplement.
Geoffrey Rush (que je connaissais surtout pour son rôle du Capitaine Barbossa dans les Pirates des Caraïbes) et Colin Firth nous tiennent en haleine tout le film. Quant à Helena Bonham Carter, ça fait plaisir aussi de la voir dans un rôle tout en finesse et sagesse, radicalement à l’inverse de tous ses derniers personnages où elle est toujours extravagante, voire un peu folle dingue (les films de Tim Burton, Harry Potter etc…).
Pour l’anecdote de tournage qui me fait bien rire, le bureau de Lionel Logue (Geoffrey Rush) avait servi, avant le film, de décors pour un film porno gay intitulé Snookered.
Bref, rien d’éblouissant ou d’époustouflant, juste une jolie histoire simple et prenante. C’est déjà bien :).
- True Grit (cinema)
Adapté d’un livre du même nom, dont un premier film à vu le jour en 1969 avec John Wayne, True Grit est bien un western. Un meurtre, une traque, une vengeance, des chevaux, des dollars, des chercheurs d’or, des indiens, des tarés du far ouest, tout est là.
Hailee Steinfeld, qui interprète la fille de 14 ans héroïne du film, est tout bonnement exceptionnelle. Jeff Bridges très bon dans son rôle aussi et Matt Damon… Bha c’est Matt Damon. Pas mauvais, mais il n’y a pas grand chose qui ressort de son personnage.
Certains reprocheront au film d’être trop conventionnel, surtout lorsqu’on sait de quoi sont capable les frères Coen, pour ma part j’ai trouvé que c’était un très bon western, plutôt à l’ancienne, avec des personnages au personnalité forte, une ambiance digne de ce nom et des scènes marquantes. Ca me suffit!
On était donc parti pour voir Black Swan mais comme c’est les vacances, tous les jeunots sont de sortis et le cinéma était archi-comble. Plus de place dans les séances. En général, se déplacer pour rien et repartir bredouille ce n’est pas agréable, alors on s’est rattrapé sur ce qu’il restait… C’est à dire Rien à déclarer (le nouveau Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon).
D’ailleurs, je me rends compte maintenant que j’ai vu Bienvenue chez les Ch’tis en décembre dernier quand il est passé à la télé et que j’ai complétement oublié d’en parler ici… Surement un “acte manqué” cet oubli, comme c’est étrange ^^;
Rémy insistait déjà alors que j’entrais la tête basse : “Mais si!! J’ai lu la BD, c’est mieux que Bienvenue chez les Ch’tis!! Et puis ça parle de ton pays, la Belgique (j’ai des origines Belge du coté de mon père). Ils vont peut-être parler de Spéculoos. Et puis il y-a Benoit Poelvoord!”
Bon, effectivement ça parle de Spéculoos à un moment, il y-a Benoit Poelvoord, mais à part ça c’est presque un copier-coller des Ch’tis… Dany Boon fait toujours le même genre de rôle, un loser pathétique lâche mais tellement attendrissant qui est amoureux d’une fille (elle jouait super mal d’ailleurs). Le film comporte quelques bonnes idées, la fin des douaniers avec l’ouverture de l’Europe, la guéguerre Franco-Belge, ou ici plutôt Belgo-Française. Benoit Poelvoord en horrible raciste indécrottable et exécrable, est bien drôle (bien que beaucoup trop caricatural sur certains points, mais on est plus à ça près). Et puis c’est plutôt intéressant de parler du racisme en prenant le parti pris d’un racisme proche de nous et un peu surréaliste des Belges contre les Français pour nous montrer l’absurdité de la chose, à nous de le transposer aux autres peuples. Mais à part ça, au-secours!! Les gags lourds et pas drôles, les situations improbables et “rocambolesques” comme on dit, le pire étant les gens morts de rire dans la salle…
C’est une comédie Française, lourde et qui fait peut-être rire certaines personnes, ou les enfants, mais pas moi.
Je suis sortie de la salle en ayant honte et j’avais l’impression que tout le monde me regardait… huhu ^^;!
- Au-delà (cinéma)
Clint Eastwood étant l’un de mes réalisateur préféré, et une personne que j’admire beaucoup, c’est avec plaisir que je vais voir ses nouveaux films.
Certes, après Gran Torino (que j’adore) pas mal de gens ont trouvé que ses films suivants n’étaient pas au niveau, voir parfois même qu’ils étaient nuls, mais même s’ils n’égalent pas ce dernier, je ne suis pas d’accord pour dire que ce sont de mauvais films. Tous les films de Clint Eastwood méritent le coup d’œil et je trouve ça dingue que cet homme puisse faire autant de long métrage (presque un par an depuis quelques années) sur des thèmes complétements différents et maitriser autant chacun d’entre-eux, tout en créant toujours des personnages crédibles et des histoires qui sonnent vraies : une histoire d’amour impossible, une boxeuse qui veut prendre une revanche sur la vie, du rugby en pleine Afrique du Sud, une mère qui cherche son enfant dans les années 30, la guerre du pacifique et ses horreurs vues des deux cotés (Américain et Japonais), et, cette fois-ci, une approche de la vie et de la mort.
Même si a première vue ce sont parfois des thèmes qui ne m’inspirent pas ou ne m’attirent pas, une fois lancée dans le film j’oublie tout ça, uniquement parce que l’ensemble et bien traité et qu’on se laisse prendre dans l’histoire, et ce, même si parfois c’est très conventionnel, même si la narration reste classique, avec des plans qui tirent un peu la larme accompagnés de musique triste, je trouve que ça n’en fait jamais trop et que l’ensemble reste toujours crédible, ce qui, pour un réalisateur Américain relève presque de l’exploit de nos jours.
Bref, Au-delà nous narre l’histoire de 3 personnes et de leur expérience de la mort : l’un vit à San Francisco, l’autre à Londres et la dernière en France. Le tout est plutôt bien traité, ça sonne vrai, c’est humain et plutôt intéressant. Pour une fois dans un film Américain les Français ressemblent à des Français (et ne sont pas des Québécois qui ne savent pas aligner trois mots, ou des clichés ambulants genre qui marchent sur des rues pavées en tenant une baguette de pain tout en croisant une deux-chevaux). Moi qui n’aime pas Matt Damon, pour une fois il ne passe pas trop mal.
Le film n’est pas exceptionnel mais il se laisse regarder et je l’ai trouvé plutôt sympathique avec des images et des histoires plutôt chouettes. L’affiche est moche et ne donne pas envie par contre.
- Very Bad Trip (Blu-Ray)
Encore un film dont le titre anglais a été traduit par un autre titre anglais (en V.O. : The Hangover).
Very Bad Trip raconte une enterrement de vie de garçon complétement déluré à Las Vegas. Rien de plus. Il y a des gags dans tous les sens, de la folie, des situations improbables à la pelle. C’est drôle, fun, rigolo, ça part dans tous les sens mais on s’en fout. C’est léger, ça détend, on se marre et on apprécie l’amitié viril qui lie les quatre protagonistes. Ken Jeong, qui joue un chinois complétement taré est super drôle aussi!
Par contre, je regrette d’avoir vu Date limite avant (du même réa Todd Phillips, avec le même acteur Zach Galifianakis) dont je parlais ici, parce que ça sent le réchauffé et ce deuxième film est nettement moins drôle que Very Bad Trip et même un peu plus glauque.
Bref, une bonne grosse comédie déjantée, drôle et trash qui détend. Le générique de fin, bien que classique, est vraiment sympa lui aussi.
Un Very Bad Trip 2 est même en préparation.
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