Elle s'appelait scorpion retrace la cavale de 7 femmes évadées de prison, des femmes sans cesse humiliées, violentée, poursuivies, qui à leur tour ont perdu la raison et qui courent vers leur sombre destin. Il faut dire que le film repose beaucoup sur la charismatique héroïne (Meiko Kaji) aux long cheveux noir et qui ne prononce que deux phrases dans tout le film mais qui en impose pas mal.
Sasori : Elle s'appelait Scorpion
Ce qui m'a frappé, c'est également la construction de différentes scènes entrecoupées d'une même chanson (Onna no Jiyumon), superbe chanson aux paroles frappantes. J'ai beaucoup aimé l'ambiance western spaghetti qui est omniprésente dans ce film…Entre la musique, les ponchos, les décors et les plans rapprochés pendant les duels de regards entres les différents protagonistes, il n'y a pas de doute. Le tout mélangé avec des éléments se reprochant des films de fantôme, ça rend bien!
Sasori : Elle s'appelait Scorpion Sasori : Elle s'appelait Scorpion
Au milieu on a même des références au kabuki avec une scène chantée digne de la grande tradition tragique japonaise.
Sasori : Elle s'appelait Scorpion
Bref, un beau mélange de violence et de poésie qui m'a agréablement surpris et que je suis contente d'avoir découvert…Quentin Tarantino a bon goût :p